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Amélie Mauresmo a été la première joueuse de tennis Française à devenir N°1 mondiale depuis Suzanne Lenglen. Dans Clique, elle revient sur les moments marquants de sa vie, de son coming out à la mort de son père, en passant par l’hommage qu’elle prépare pour Rafael Nadal à Roland-Garros.
Roland Garros : terre battue de rêves
Dans quelques jours, Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros, donnera le coup d’envoi de la 124e édition du Grand Chelem Parisien. Un moment d’autant plus fort qu’il marquera les adieux de la légende du tournoi Rafael Nadal, ayant annoncé sa retraite en novembre 2024. “Roland-Garros et Rafael Nadal, ce sont deux histoires qui sont liées à jamais. Il voulait dire au revoir au tennis ici à Paris”. Un hommage qu’elle promet être plein d’émotions. “J’ai envie qu’il ressente l’amour du public car il nous a beaucoup donné et on a envie de lui rendre”. Avec 14 victoires sur la terre battue Parisienne, Rafael Nadal a marqué le tournoi de son empreinte, écrasant même à plusieurs reprises son plus grand rival Roger Federer. “Roger est un immense champion, pourtant à Roland-Garros il n’a jamais réussi à exister face à Rafa.”
"Rafael Nadal va avoir des frissons"
Roger Federer ou pas Roger Federer pour rendre hommage à Rafa ? Amélie Mauresmo en dit plus sur la cérémonie prévue à Roland-Garros le 25 mai, jour de l'ouverture du tournoi. pic.twitter.com/LhWl3GPOtz
— CLIQUE (@cliquetv) May 21, 2025
Amélie Mauresmo entretient elle aussi une relation intime avec Roland-Garros. “Ça ne jouait pas spécialement au tennis à la maison mais ma maman regardait Roland-Garros”. C’est à 4 ans, lorsque Yannick Noah remporte le tournoi, qu’elle se prend de passion pour le tennis. Quelques années plus tard, elle remporte le titre junior sur terre battue. S’en suit une carrière professionnelle marquée par 25 victoires en tournois dont 2 Grands Chelem et une médaille d’argent au Jeux Olympiques d’Athènes.
Une pionnière sur tous les terrains
Durant toute sa carrière, Amélie Mauresmo n’a cessé de faire bouger les lignes de son sport et de la société. En 1999, son coming out, geste rare à l’époque, ouvre la voie vers plus d’inclusivité dans le sport. “J’ai pris cher à ce moment-là, mais je pense que ça a aidé beaucoup de monde”. Elle contribue également à plus de reconnaissance pour les femmes dans le monde du tennis en devenant en 2004 la première joueuse Française numéro 1 mondiale depuis Suzanne Lenglen. Une ascension qu’elle associe à un bouleversement qui intervient dans sa vie personnelle au même moment. “J’ai vu tout différemment après le décès de mon père. Je me suis concentrée sur le jeu et plus sur l’enjeu”.
"Le décès de mon père m'a donné cette distance avec mon tennis, mes objectifs"
Amélie Mauresmo se confie sur comment le décès de son père, en mars 2004, a influencé sa manière d'aborder son sport. pic.twitter.com/DoE1tEsV5P
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Après sa carrière de joueuse, Amélie Mauresmo continue de faire évoluer les mentalités. Elle devient la première femme à entraîner un joueur masculin, Andy Murray, ex-numéro 1 mondial. En 2018, elle succède à Yannick Noah en tant que capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis. Enfin, depuis 3 ans elle est devenue la première femme à diriger un Grand Chelem. Une fonction qu’elle met au service de ses combats pour plus d’inclusivité et d’accessibilité. “Aujourd’hui on voit bien que le tennis est un sport de ‘riche’. On veut que chacun puisse vivre son Roland-Garros, donc on a mis un quart des billets à moins de 30€”.
L’interview d’Amélie Mauresmo est à retrouver en intégralité sur l’application CANAL+.