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Société

À quoi ressemblerait la Terre sans les humains ?

Imaginez : une épidémie, une famine, une guerre, une partie de cache-cache géante qui tourne mal. Plus d’humains sur Terre. Comment évoluerait notre planète que nous avons mis des siècles à coloniser ?

Première conséquence selon les youtubeurs d’ASAPscience, qui vulgarisent des faits scientifiques : les villes seraient rapidement en flammes. La foudre suffirait à incendier d’un éclair les premiers bâtiments. Et plus de pompiers ici-bas pour empêcher la propagation des flammes. Donc la plupart des bâtiments seraient en gravats au bout de quelques mois ou années dans le monde entier. Même les édifices les plus résistants ne sauraient être éternels et se résumeraient rapidement à quelques cailloux après quelques décennies de pluie, de rouille et de non-entretien. Quant aux routes tracées par l’homme, les voilà transformées en cicatrices éternelles de notre activité : des rivières couleraient à leur emplacement, tout comme dans les tunnels. Finalement, l’héritage humain qui durerait le plus longtemps n’est pas glorieux : nos déchets nucléaires conservent leur radioactivité pendant plusieurs milliers voire millions d’années pour les plus toxiques d’entre eux. Pas le meilleur témoignage que l’on puisse laisser de nos trouvailles technologiques.

Et les animaux dans tout ça ? En admettant qu’ils survivent à la catastrophe qui verrait notre perte, leur sort serait plutôt enviable. Au bout de plusieurs décennies, les espèces retrouveraient un effectif similaire à celui qu’elles avaient avant l’extension de l’homme sur la planète. On les retrouverait cependant dans des régions différentes, du fait de l’import par les humains de certains animaux. Ainsi, les chameaux continuerait à proliférer en Australie, où ils sont présents depuis le XIXème siècle tandis que l’Amérique du Nord verrait son ciel sillonné d’animaux exotiques. Les animaux de compagnie souffriraient dans un premier temps de l’absence de leurs maîtres avant de pouvoir être autonomes.

Aucun risque qu’un tel drame ait lieu ? Rien n’est moins sûr. L’horloge de l’Apocalypse, qui mesure symboliquement l’approche de la fin du monde, a été avancée récemment de deux minutes, tandis que le chercheur Daniel Dewey a déclaré à la BBC que la plus grande menace envers notre existence était… nos progrès technologiques.

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