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Clique, l'émission

Lorie – « J’ai écrit à Emmanuel Macron »

Sa lutte contre l’endométriose, le soutien de sa famille, sa relation à double tranchant avec ses fans : Lorie se confie sur le plateau de Clique. 

Un tourbillon de folie 

Mon producteur voulait une Britney Spears à la française

La Lorie Mania a frappé les années 2000 avec des ados en folie, des concerts, des posters, des tubes à la chaîne et des magazines girlies vendus par milliers. Un phénomène français qui a marqué toute une génération, référence largement partagée encore aujourd’hui avec des chansons comme Je serai (ta meilleure amie), Sur un air latino ou encore La Positive Attitude. Cette dernière chanson avait par ailleurs été encensée par le premier ministre de l’époque Jean-Pierre Raffarin, avant même de devenir un slogan politique, auquel Lorie n’avait pas particulièrement adhéré d’être affiliée sur le long terme. 

Pour la chanteuse, l’objectif c’était la musique, partager du bonheur et de la bienveillance avec ses fans. Son “producteur voulait une Britney Spears à la française. J’adorais ça” se souvient-elle.  L’enjeu était donc de trouver sa place dans le milieu de la musique, sans se laisser modeler par l’industrie : “On m’a donné l’étiquette du produit marketing, de la poupée qu’on met là : qui va sourire, qui va chanter et dire ce qu’on lui dit”.
La star enchaîne les concerts, les Bercy, stades et hippodromes, acclamée par la foule. Une foule qui a pu effrayer la jeune chanteuse de l’époque, non préparée pour ce genre de tourbillon :  “Ça fait peur. Tu leur appartiens. Tu ne t’y attends pas, tu n’y es pas préparée”.
Une peur devenue très concrète lorsqu’elle a commencé à recevoir des lettres de menaces de mort. Le paroxysme a été lors d’un soir de concert, lorsque accrochée à un bouquet de fleurs un message lui assure qu’elle allait vivre son dernier show. “Un gars a dit qu’il allait me flinguer sur scène. Toute l’équipe de sécurité était au courant. J’ai vraiment flippé ce jour-là”, raconte l’artiste à Mouloud Achour.

Lutte contre l’endométriose

J’ai écrit à Emmanuel Macron.

Heureusement, Lorie a toujours été bien entourée. Ses amis et sa famille ont été un soutien sans faille tout au long de sa carrière : “Mon clan, ma famille, mes amies, ont été là avant Lorie, pendant Lorie, et ils seront là s’il y a un après. Ils me donnent cette force et cette confiance en moi”. 

Une famille qui lui a permis de garder les pieds sur terre en toutes circonstances puisqu’”après un Bercy, mes parents me disaient de débarrasser la table, de ranger ma chambre. Avec eux, je n’étais pas une star”.

Elle a aussi pu être soutenue dans sa lutte contre l’endométriose. Aujourd’hui en moyenne 1 femme sur 10 en âge de procréer serait atteinte d’endométriose, soit entre 1,5 et 2,5 millions de personnes en France. Un mal seulement récemment soulevé par les médias et le gouvernement, réduisant au silence la douleur des femmes depuis des décennies. Accablée par des douleurs invalidantes, Lorie s’est décidée à se faire opérer après avoir été mère. “Mon ablation de l’utérus a été le choix le plus difficile à prendre de ma vie” affirme-t-elle. Elle s’est par ailleurs engagée pour faciliter les options de PMA, devant faire congeler ses propres ovocytes en Espagne face à l’interdiction française de l’époque. Une législation qu’elle juge hypocrite et qui l’a poussée à contacter Emmanuel Macron pour faire changer les choses. “J’ai écrit à Emmanuel Macron pour la congélation d’ovocytes quand c’était encore interdit en France” raconte-t-elle sur le plateau. 

Aujourd’hui, Lorie est libérée de ses douleurs et partage son témoignage dans son livre Revivre, publié ce 21 mars tout en continuant à propager de la bonne humeur avec son nouvel album Hyper Lorie vol.1. 

L’émission est à retrouver en replay sur myCANAL et l’interview de Lorie est disponible sur la chaîne YouTube CliqueTV.

Clique, tous les soirs en clair à 19h45 sur CANAL+. 

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