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Société

La Gambie interdit enfin l’excision

Dans les pas du Nigeria en juin dernier, la Gambie annonce l’interdiction immédiate de l’excision. Cette mutilation sexuelle, au-delà de la torture aussi bien physique que psychologique qu’elle implique, cause de graves complications médicales chez les femmes concernées (infections, infertilité, saignements, etc.).

L’annonce émane du ministre de l’Information et de Communications, Sherrif Bojang : pour le gouvernement gambien, cette pratique n’est pas dictée par l’Islam et doit donc être abolie. Il explique plus en détails ce qui a poussé le président Jammeh (au pouvoir depuis juillet 1994 à la suite un coup d’État, et à la tête d’un régime notoirement autoritaire depuis) à décréter cette interdiction dans une interview pour le site « What’s on Gambia ».

Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), cité par le quotidien belge Le Soir, la Gambie est l’un des dix pays – appartenant tous au continent africain – où l’excision est la plus pratiquée : elle touche environ 3 gambiennes sur 4. Les sanctions prévues, précise l’AFP, devraient être alignées sur celles déjà mises en places dans le cadre de « coups et blessures volontaires ».

Photographie à la Une : Le président Jammeh

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