Les sites de santé et la presse féminine regorgent de conseils pour avoir une hygiène intime irréprochable. Gynécologues et apprentis sorciers se relaient pour décrypter la matière de la lingerie, la fréquence idéale du lavage, et même la couleur des pertes…
Si ces sujets ont autant de succès, c’est que l’hygiène intime est un véritable enjeu de société : 3 femmes sur 4 ont déjà connu une mycose dans leur vie. Bien souvent, les produits d’hygiène intime semblent être la première solution à ces désagréments, mais beaucoup d’utilisatrices en sont déçues.
Alors, finalement, comment faut-il laver une vulve ?
Il n’y a malheureusement pas une seule bonne réponse à cette question. Selon l’âge, les pratiques sexuelles, les fragilités et les particularités de chacune, la bonne façon de se laver varie. Chez certaines femmes, un savon industriel ne provoquera aucun inconfort, tandis que d’autres ne jurent que par des produits à PH neutre ou ne préfèrent pas mettre de savon du tout et laver cette zone à l’eau claire.
Néanmoins, les gynécologues s’accordent tous en faveur d’un lavement non-agressif : se laver plus d’une fois par jour avec du savon peut déstabiliser la flore vaginale.
Lorsque l’on parle de déstabilisation de la flore vaginale, il faut comprendre que le milieu bactérien du vagin et de la vulve se trouve fragilisé. Les bonnes et les mauvaises bactéries qui s’y trouvent et s’y équilibrent permettent à la zone intime de rester saine. Certains produits vont avoir tendance à éliminer les bonnes bactéries, ce qui va souvent engendrer des désagréments tels que les mycoses, vaginoses et autres maladies inconfortables.
Pour pallier ces produits qui ne conviennent pas à certaines femmes, le groupe
Ecocert a créé le label Cosmos Organic. Il certifie les produits cosmétiques qui n’utilisent aucun ingrédient pétrochimique tels que les parabens, le phénoxyéthanol ou les parfums et colorants de synthèses. Il sert aussi à s’assurer que tous les ingrédients présents dans le produit sont issus de l’agriculture biologique et que l’emballage est recyclable.
C’est vers cette idée que Najwa Harfouch s’est tournée lorsqu’elle a lancé
la marque Wumi, une gamme de produits d’hygiène intime (dont le financement sur Ulule a explosé). Pendant plusieurs années, elle n’a trouvé aucun produit dans le commerce qui correspondait à ses attentes, et s’est donc lancé dans la confection d’une recette qu’elle a créée avec une gynécologue.
Elle nous en parle dans cette vidéo :
Pour plus d’informations à propos de Wumi, cliquez ici.
La prise de conscience – et de parole – autour des soins intimes est bel et bien en marche.
Image à la Une : Najwa Harfouch, fondatrice de Wumi.