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Clique, l'émission

Simon Riondet, chef de la B.R.I – “À un moment, les gentils gagnent”

Le chef de la BRI Simon Riondet explique les rouages de son métier, les filatures et le besoin d’anonymat.

Une brigade de recherche et d’invervention

On a besoin d’être anonyme.

À l’occasion de la sortie du documentaire BRI, vendredi 15 décembre sur CANAL+, Simon Riondet, l’homme à la tête de la BRI de Paris, est sur le plateau de Clique afin d’expliquer les rouages de son métier. Il commence par décrypter l’acronyme pour plus de clarté : “La B.R.I c’est la Brigade de Recherches et d’Intervention. La “recherche”, c’est la capacité de faire des enquêtes”. Simon Riondet est dans la police depuis 25 ans mais ne fait partie de la BRI que depuis quelques années. Cette nouvelle spécialisation, il la résume à travers une métaphore musicale. Selon lui, son “rôle est celui d’un chef d’orchestre. J’ai plein d’instruments différents : la négociation, les tireurs de hautes précision, des colonnes d’assauts, des moyens techniques… Tous jouent une partition qui est différente mais ensemble cohérente”. S’il apparaît à visage découvert, c’est parce qu’il est le chef. Ses opérateurs, eux, doivent tous apparaître le visage masqué pour leur sécurité : “On a besoin d’être anonyme. Ça nous protège. En étant le chef je ne suis plus masqué donc je vais moins m’approcher des cibles quand on est en judiciaire” affirme le commandant. 
Finalement, “l’ADN de la B.R.I c’est d’inventer. On ne peut pas toujours utiliser des techniques déjà utilisées”, explique Simon Riondet. 

Des actions diverses

La filature c’est l’école de l’humilité.

Pour Simon Riondet le métier demande donc de savoir s’adapter et de une très grande patience afin d’arriver à ses objectifs. Les missions s’étalent souvent sur plusieurs mois voire même années, et chaque étape demande une grande précision. Par exemple, “la filature c’est l’école de l’humilité”, commence le commandant avant de continuer : “c’est très dur, ça ne se passe jamais comme prévu. Ça fait travailler la patience”. Ces filatures sont une arme contre les trafics de drogue contre lesquels la BRI mène une guerre depuis des années : “la cocaïne s’est largement démocratisée. C’est une vraie inquiétude. On voit des produits très dangereux tel que le crack qui font des ravages” regrette le chef de la BRI.

Malgré tout, “ça fait 25 ans que je suis dans la police. Je suis en mesure de dire que tous les dealers finissent par tomber, même s’ils sont à l’étranger. À un moment, les gentils gagnent”. 

Alors pas d’inquiétude, à la fin les méchants finissent toujours par tomber.

L’émission est à retrouver en replay sur myCANAL et l’interview de Simon Riondet est disponible sur la chaîne YouTube CliqueTV.

Clique, tous les soirs en clair à 19h45 sur CANAL+. 

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