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Arts

Qu’est-ce que le syndrome de « dépression post-Avatar » ?

Après avoir admiré la beauté virtuelle du monde des Na’vis, le retour à la réalité (et à la banalité) peut parfois être difficile à vivre. Et l’univers créé par James Cameron pousse même certains spectateurs à déprimer sur l’avenir de notre propre planète.

Alors qu’Avatar : la voie de l’eau continue de tout casser au box-office mondial, le film risque-t-il aussi de nous mettre un coup au moral ? Une fois sortis des salles obscures, certains spectateurs encore marqués par la claque visuelle sombrent parfois dans la tristesse. Ce phénomène porte un nom, qui date de la sortie du premier long-métrage il y a 13 ans : la « dépression post-Avatar ». On parle ainsi de syndrome de « PAD » (pour Post-Avatar depression) lorsqu’une personne finit par se rendre compte que le monde dans lequel elle vit est nul et qu’elle ne pourra jamais voler, sauter ou vivre comme les Na’vis sur Pandora, résume l’Urban Dictionary. De quoi se sentir déconnecté de la nature, loin de l’univers écolo et spirituel de Pandora.

https://www.presse-citron.net/app/uploads/2022/12/avatar-voie-de-leau.jpgEt ce n’est pas une blague : le Guardian relaie même des témoignages trouvés sur le site Avatar Forums. Depuis que je suis allé voir Avatar, je suis déprimé. Regarder le monde merveilleux de Pandora et tous les Na’vis m’a donné envie d’être l’un d’entre eux… J’envisage même de me suicider en pensant que si je le fais, je renaîtrai dans un monde similaire à Pandora, peut-on lire. L’article, publié après la sortie d’Avatar 2, précise que s’il ne s’agit bien entendu pas d’un syndrome reconnu par la médecine, les sentiments décrits par des centaines de spectateurs sont réels.

Un « remède en trois étapes » contre le syndrome « PAD »

Il a fallu le meilleur de notre technologie pour créer ce monde virtuel et la vie réelle ne sera jamais aussi utopique qu’elle semble l’être à l’écran. La vie réelle semble plus imparfaite, explique en fait le psychiatre Stephan Quentzel à CNN en 2010. Variety, qui a aussi publié un article sur la question à l’occasion de la suite, évoque même le cas de Jacob Williamson, un Américain qui a arrêté d’aller en cours « pendant un semestre » après avoir fait un tour à l’attraction Avatar de Disney World.

Bonne nouvelle, ceci dit : l’article, qui précise que Jacob Williamson a réussi à remonter la pente après avoir consulté un médecin, explique également que les fans touchés par la « dépression post-Avatar » se serrent les coudes en discutant via des communautés en ligne.

Face au risque d’éco-anxiété, le Guardian évoque même « un remède en trois étapes » contre le syndrome, créé par une association canadienne qui défend la protection des forêts. En résumé : sortir au contact de la nature, défendre l’environnement et inciter ses proches à faire de même. Il ne reste plus qu’à espérer que le troisième Avatar, prévu pour décembre 2024, ne provoque pas de rechutes.

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