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Clique x Didier Barbelivien

On connait Didier Barbelivien comme compositeur, parolier et chanteur, artistiquement responsable d’une flopée de hits, depuis « On va s’aimer » à « Est-ce que tu viens pour les vacances », en passant par des chansons de Sheila, Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, et bien d’autres.
Mais qui est véritablement Didier Barbelivien ? Quel est son rapport à la société, à la musique, à la politique ?

Dans cette interview exclusive celui qui avait promis de ne jamais se raconter chez Canal+, revient pour Mouloud Achour sur ses tubes et sur ses coups de cœur plus contemporains…

« J’ai acheté Jay Z, pour écouter sa chanson sur New-York, (…), plus que hit, collector (…) Hymne, yes. »

Il évoque son passé de flambeur dans ces années 80 où tout était, selon lui, plus facile et où les gens étaient plus libres :

« J’me souviens qu’avec Charden, on achetait une voiture tous les mois, on était vraiment cons. »

Son rapport à la drogue : « Y’avait pas de raison que j’essaye pas. », aux femmes : qu’en est-il réellement de « toutes ces filles que j’ai aimé avant »… Est-il toujours dans la séduction aujourd’hui ?

Mouloud : Maintenant y’a le twerk.
Didier : J’sais pas ce que c’est que le twerk.
Mouloud : C’est les fesses qui bougent, qui bougent, qui bougent … (…)
Didier : Attends, attends, ça m’intéresse ça…

Didier Barbelivien donne aussi son point de vue, en tant qu’homme ayant grandi au Congo et en tant que parolier, sur la chanson de Michel Sardou, Le Temps des colonies.
« C’est une chanson qui a de la dérision mais elle a été très très mal compris… »
… et se rappelle alors sa propre enfance :
« J’me souviens pas d’une emprise des Européens sur les Noirs et tout ça, sauf qu’ils étaient serviteurs, y’avait pas de Noirs cadres à l’époque, au Congo.

Il rouspète sur le fait que les artistes doivent constamment se justifier auprès des médias et revient de lui-même sur son passage sur la chaîne web du Figaro :

« Quand j’ai dit : ‘Mais non Marine Le Pen n’est pas quelqu’un d’extrême droite (…) mon attaché de presse m’a dit : ‘Mon pauvre Didier, mais qu’est-ce que tu as dit ? » (…)Mais qu’est que j’ai dit, j’ai rien dit de redoutable, j’ai pas dit les chambres à gaz, tout ça… »

À la question :  » Deuxième tour : Hollande / Le Pen, vous votez quoi ? « , il répond très sincèrement : « Je vais à la pêche, c’est pas mes idées, c’est pas mon truc. » Pour reprendre un peu plus loin : « Je n’arriverai pas à voter François Hollande… »

Mouloud lui demande ce qu’il a fait le 11 janvier. Était-il dans la rue pour protester contre les attentats contre Charlie et l’Hypercacher :

« Non, je n’étais pas dans les rues parce que je ne comprenais pas qu’on ait pas invité le Front National… quand il arrive des trucs grave, je pense qu’on doit abandonner nos idées politiques, voire même nos rancœurs. »… tout en mentionnant son amitié avec Charb.

Didier Barbelivien considère-t-il que l’on peut rire de tout ? Quel est son point de vue ?

« Je pardonne à tous les gens qui me font rire (…) Tout me fait rire quand il y a de l’humour, même méchant, même déplacé. »

Dieudonné ?

« Dieudonné, pour moi il a truc comique incontournable. »

Mouloud conclue alors l’interview en demandant à son invité s’il se considère comme « réac' », ce qui amène les deux hommes à évoquer les médias et un certain Nicolas Sarkozy…

Mouloud au sujet de Nicolas Sarkozy : C’est quand la dernière fois que vous l’avez eu au téléphone ?
Didier Barbelivien : Euh… la semaine dernière.

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