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Voilà plus de trois ans qu'Adama Traoré est décédé suite à son interpellation par trois gendarmes de Beaumont-sur-Oise (95). Le procès visant à faire la lumière sur les circonstances de son décès est toujours en cours, et a été l'objet de dizaines de rebondissements et contre-expertises.Dernier épisode en date : en mars 2019, alors que les magistrates allaient clore l'instruction suite à un rapport médical exonérant les gendarmes, la famille de la victime a réalisé un cinquième rapport avec l'aide de médecins de grands hopitaux parisiens. Celui-ci contredisait les conclusions précédentes, et indiquait que le décès d'Adama Traoré serait lié à la méthode d'interpellation utilisée par les gendarmes, relançant ainsi le procès. A l'heure actuelle, les gendarmes sont placés sous le statut de témoins assistés et n'ont jamais été mis en examen - une mise en examen réclamée justement par la famille de la victime, qui a communiqué sur les réseaux sociaux le nom et le prénom des trois gendarmes impliqués dans l'interpellation.
Publication Instagram d'Assa Traoré suite à sa convocation par la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne.
Assa Traoré, sœur aînée d'Adama et figure de proue du Comité La Vérité Pour Adama, a indiqué aujourd'hui avoir reçu une convocation le mardi 1er octobre au commissariat suite à une plainte des gendarmes. Elle doit répondre d'accusations de "diffamation publique envers un particulier", pour avoir divulgué ces trois identités. Assa Traoré et le comité dénoncent "une nouvelle intimidation politique", soulignant que, depuis le début de l'affaire, la famille Traoré a fait l'objet de "manœuvres de criminalisation". La diffamation ou injure proférée en public est passible d'une amende de 12 000€. Image à la Une : Assa Traoré dans le clip de l'artiste Mallaury.