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Clique, l'émission

La question du jour : HPI, à quoi ça sert d’être diagnostiqué ?

Être HPI, ça a des bons côtés, mais aussi des mauvais et avec l’aide de Jérémy Ferrari, diagnostiqué à Haut Potentiel Intellectuel, on répond à cette question du jour sur le plateau de Clique.

En France, il y a 2,3% de HPI, soit un peu plus de 1,5 million de Français. 
Ces individus possèdent plus de 130 de QI, sachant que le quotient intellectuel moyen français est autour de 100. Mais, comment reconnaître un HPI ? Une hypersensibilité émotionnelle et sensorielle, un décalage avec les autres, une hyperactivité cognitive, ou encore des difficultés scolaires etc. Les signes d’identification des surdoués sont divers selon la Mensa.

Durant son entretien avec Mouloud Achour, l’humoriste explique qu’il a dû vivre avec l’absence de diagnostic durant 25 ans, lui donnant toujours l’impression qu’il n’était pas à sa place. Durant cette errance médicale, le comédien explique avoir été en échec toute sa scolarité : “ J’ai arrêté l’école en seconde, j’étais nul à l’école”. Jérémy Ferrari – qui cumule un trouble obsessionnel compulsif, un trouble obsessionnel idéatif et un déficit de l’attention avec hyperactivité – rappelle que les HPI sont susceptibles de cumuler d’autres maux, ce qui peut parfois annuler les aptitudes propres aux HPI.

“Si on me fait faire un test, avec mon trouble d’hyperactivité, il y a 95 % de chances que l’on me trouve un QI de 17” 


Ces facultés particulières, que beaucoup voient comme une “chance”, créent un fossé entre les individus au QI moyen et les HPI. Cette différence est renforcée par le manque de connaissances des parents, mais également par les structures scolaires qui ne sont pas adaptées pour accueillir des enfants avec ces compétences particulières. 

En effet, d’après l’AFEP (Association Française des Enfants Précoces), seulement un tiers des enfants surdoués font des études supérieures. La présidente de l’organisation explique “Ils n’ont pas appris à apprendre, ils mémorisent des choses sans en comprendre la logique. C’est le bordel dans leur tête”.

L’invité de Clique met tout de même en garde les parents de ces enfants “zébrés”. Depuis que ce dernier en parle dans ses spectacles, beaucoup l’interpellent à la fin de ses shows, effrayés à l’idée d’avoir un enfant à Haut Potentiel Intellectuel. Pour Jérémy Ferrari, ces enfants ne doivent pas être vus uniquement à travers le prisme de leur QI, ils  sont bien plus que ça. Le diagnostic sert à mieux se comprendre, certes, mais il ne doit pas définir l’individu.

L’émission est à retrouver en replay sur myCANAL et l’interview de Jérémy Ferrari est disponible sur la chaîne YouTube CliqueTV.


Clique, tous les soirs en clair à 19h45 sur CANAL+.

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Vu sur Clique – émission du 06/10/23

Santé mentale dans le sport : la fin d'un tabou ?

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