Viens, on s’en fout de Nadine Morano !

L'ex-ministre a (encore) essayé de faire parler d'elle en tenant des propos polémiques.

Dans un monde idéal, l’existence médiatique de Nadine Morano serait à l’image de la profondeur de son analyse politique et sociétale : nulle. Hélas, la dame de Lorraine semble croire que ses divagations chromatiques méritent d’être développées ailleurs que dans un bar PMU sous emprise éthylique. Pire, l’ex-ministre, choisit de nous faire profiter de ses observations, avec la complaisance de ceux qui lui ouvrent le micro.

Par exemple, sans démagogie, on pourrait parler des chiffres du chômage-qui-explosent selon la formule consacrée. En août, 3,83 millions de Français, de race blanche ou non, enfin on ne sait pas trop on n’a pas vérifié, ont pointé à Pôle Emploi.

On pourrait aussi parler de la Russie qui a lancé ses premières frappes aériennes en Syrie, à la demande de Bachar Al-Assad, pour tenter d’éradiquer l’Etat islamique.

On pourrait parler de la petite sauterie qui se déroule en ce moment au siège de l’ONU à New York. Cette Assemblée générale réunit les chefs d’Etat qui, en gros, ont pour mission de trouver une solution pour la paix dans le monde, celle dont rêvent les Miss France.

On pourrait parler du camp de migrants évacué ce matin à Vintimille, à la frontière franco-italienne.

On pourrait parler des futures propositions de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale pour réformer les institutions (si, si c’est important).

On pourrait parler de la députée Barbara Pompili qui quitte Europe Ecologie-Les Verts, (décidément ces histoires de couleurs…). Oh ça va, on rigole pour ce dernier point.

En fait, on pourrait passer la soirée à trouver des sujets bien plus intéressants que cette énième polémique stérile.

En 2012, Mouloud Achour et Nadine Morano avaient déjà parlé de couleurs. Revoir la vidéo ici.

Faïza Zerouala