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Société

Les responsables d’une mosquée américaine pardonnent à l’homme qui l’a incendiée

Les temps sont durs pour les Musulmans aux Etats-Unis. Après le meurtre de trois d’entre eux à Chapel Hill, l’Institut Islamique de Quba, près d’Houston, a été incendié de manière criminelle vendredi 13 février. L’endroit, qui fait office de mosquée et de centre d’éducation, n’avait été menacé d’aucune sorte avant le nouveau drame. Mais la présence d’essence près des lieux après les événements a conduit les responsables musulmans et les pompiers à suspecter un acte criminel délibéré. Darryl Ferguson, un sans-domicile arrêté peu après les faits, s’est défendu en affirmant qu’il ne s’agissait que d’un accident.

Dans une vidéo postée sur la page Facebook de l’institut, le fils de l’imam accepte de croire la version de cet homme. Il se réjouit de n’avoir perdu que des biens matériels dans l’incendie, qui n’a tué ni blessé personne. Il espère enfin « que la vie de M. Ferguson ne sera pas troublée par ce qu’il qualifie d’accident ».

Après un acte aussi exemplaire de pardon, plusieurs insultes et réactions islamophobes ont malgré tout germé sur cette même page Facebook. Dans les commentaires, les responsables de la mosquée se montrent une nouvelle fois tolérants et ouverts au dialogue. À un conducteur de camion qui les traitait de terroristes, ils ont répondu par une invitation à venir les visiter. Passant justement dans la région, l’internaute a accepté de se déplacer et a finalement passé cinq heures à Quba. L’homme, qui n’avait encore jamais rencontré de Musulman, en est sorti transformé et a déclaré « avoir changé d’avis sur de nombreuses choses ».

Malgré tout, les pertes s’estiment à plusieurs centaines de milliers de dollars et les responsables de la communauté ont lancé un appel aux dons, déjà très suivi, sur leur site internet pour pouvoir se remettre de ce drame.

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