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Capture d'écran vidéo du rappeur Kurupt qui s'énerve en interviewMusique

« Je suis le roi de New York ! » : Kurupt enrage en interview

« Je suis important comme le pape. Je suis le roi de New York. (…) Je suis important comme le pape, je suis le ROI DE NEW-YORK ! »

Il a suffi d’une simple question, lors d’une interview pour une chaîne YouTube, à propos d’un vers du morceau Control, sur lequel son ami Kendrick Lamar s’autoproclame « Roi de New-York », pour lancer le rappeur Kurupt dans un accès de rage folle, face caméra.

Piqué au vif, soudain hors de contrôle, le rappeur amorce une tirade de Bisounours enragé et explique (en hurlant) que les rivalités entre les rappeurs américains issus des différentes côtes des États-Unis, c’est terminé : aujourd’hui, un rappeur californien peut très bien se revendiquer « Roi de New York » sans arrières-pensées belliqueuses. Un moment singulier, entre agressivité et mignon : TOUT LE MONDE DOIT S’AIMER, COMPRIS ?????

« On peut dire votre nom sans que vous pensiez que nous sommes contre vous. Il n’y a pas de compétition. Nous sommes une famille, OK ? New York, Los Angeles, Detroit. Nous sommes tous une famille. WISCONSIN. Tout en Amérique est notre famille ».

 

En cause, ce vers :

« I’m Makaveli’s offspring, I’m the King of New York / King of the Coast, one hand, I juggle them both »

Ce qui donne en Français – à quelques subtilités près :

« Je suis le descendant de Machiavel, je suis le roi de New York / Roi de la Côte, d’une seule main, je jongle avec toutes ».

Habitué de l’egotrip (« Girl, I’m Kendrick Lamar / a.k.a Benz is to me just a car », pour n’en citer qu’un exemple), Kendrick Lamar vient surtout de Compton, en Californie. Soit de la Côte Ouest des États-Unis, rivale historique de New York. À la sortie du morceau, en 2013, d’aucuns avaient lu dans son couplet une provocation taillée pour relancer la sanglante guerre hip hop entre les différentes côtes des États-Unis – à son apogée dans les années 90.

Kurupt est en fait l’auteur de ces lignes, écrites lors d’une collaboration préalable avec Kendrick en 2010, « Get Bizy ». Il soutient que cette phrase n’est autre qu’une simple référence à un film, King Of New York, et affirme s’être simplement identifié au personnage principal, Frank White. Une crapule ultime, prend-il soin de préciser, qui se prend, comme lui, pour le prince de sa ville.

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