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Gucci Mane interviewé par Marylin Manson pour le magazine de mode CR Men’s Book

Depuis sa sortie de prison en mai dernier, Gucci Mane s’est illustré par une grande fertilité musicale et une image plus maîtrisée, plus pointue. Voilà que le rappeur d’Atlanta poursuit dans cette voie en posant pour le magazine de mode CR Men’s Book, la version homme du CR Fashion Book.

Alors que Terry Richardson (dont vous pouvez retrouver la conversation Clique sur ce lien) lui tire le portrait, il se fait interviewer par la star de heavy metal Marylin Manson. Leur conversation à bâtons rompus débute comme ceci :

MARILYN MANSON You look fucking handsome as shit, first of all.

GUCCI MANE I appreciate it, man. All them years of being away from the lifestyle kind of got me back right.

– Marylin Manson : « Premièrement, tu es beau comme tout » (dans un langage un peu moins châtié, NDLR) Gucci Mane : « J’apprécie, mec. Toutes ces années loin du style m’ont donné envie de m’y remettre correctement ».  –

Les deux hommes, amis à la ville, ont collaboré sur le morceau « Fancy Bitch » en 2013 (un extrait de la mixtape Diary of A Trap God).

Avec Marylin Manson, Gucci Mane (Radric Delantic Davis de son vrai nom) revient sur ses trois ans de cellule. Il évoque aussi ses influences musicales, le contexte politique, et affirme son irrévérence. « Je voulais qu’on se concentre sur des personnalités fortes — des hommes célèbres qu’on admire pour leur talent, leur assurance, et leur flair unique » explique la Française Carine Roitfeld, à la tête du magazine (d’où le nom CR). Elle ajoute que Gucci Mane « est sorti de prison l’année dernière comme un homme changé, sous tous les angles : son corps, son état d’esprit, sa musique ».

Quelques extraits de l’interview (à lire en entier sur le site de CR Fashion Book) :

MM: Ça te réconforte de te dire que ceux qui vont lire ton livre ne feront peut-être pas les mêmes erreurs que toi ?

GM: Je n’essaye pas d’être un exemple. Je ne prêche pas. Parce que quand je faisais ce que je faisais, je n’écoutais personne. On m’a donné des chances, mais je les ai soufflées. Aujourd’hui on ne me donnera pas de dernière chance, mais tant de personnes m’écrivent que mon orgueil revient et je me dis « Wow, regarde-toi ». L’idée, ce n’est pas d’être un exemple. C’est de la revanche, j’ai envie de dire « Ah bon, vous me croyiez fini ? ».

——

MM: Dirais-tu que ton approche du show est plus rock’n’roll que rap ?

GM: J’ai regardé des concerts des Flaming Lips et, sans aller jusqu’à dire que je veux faire les choses comme ils les faisaient, je veux que les gens ressentent ça quand ils viennent à mes concerts.


Les Flaming Lips sur scène.

Je veux que ce soit une grande fête. Je veux que les gens transpirent. Je ne veux pas que les gens viennent apprêtés. Non, je veux que tu sortes de la salle trempé, comme si tu venais de faire du sport pendant une heure et demie.

MM: Tu veux du chaos.

GM: Si je pouvais, je mélangerais Jimi Hendrix, les Flaming Lips et Liberace. Je veux ressembler à Liberace, juste de gros diamants qui brillent. Mais je veux une production similaire à celle des Lips. Je veux que la foule transpire, comme chez Hendrix. Voilà ce que je veux.

——

MM: Tu as le tatouage le plus fou, le plus cool sur ton visage. Quel est le parfum de la glace en cône que tu t’es tatouée ?

GM: Merde, je ne sais pas. Je regarde le miroir et je ne sais pas.

MM: Quel est ton parfum préféré ?

GM: Cookies et crème.

MM: Est-ce que tu penses commercialiser un jour une figurine Gucci Mane ?

GM: Je pense. Je pense même que ce serait un best-seller.

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