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Guillaume Berg en couverture de la compilation Homieland du label BromanceMusique
Par Julie Mardelet

QUI ES-TU… Guillaume Berg

Guillaume Berg a 30 ans. Mascotte de la french touch 2.0, ancien membre actif du blog Fluokids, il est désormais créateur, manager, DJ, producteur et travaille essentiellement pour le label Bromance. Leur compilation, Homieland Vol.1 vient de sortir, et c’est lui qui sourit sur la pochette. À sa façon.

« Le vrai futur, c’est maintenant en fait. »

Tu cumules beaucoup de métiers, si tu devais n’en garder qu’un ?
Je ne pourrais pas choisir, j’aime travailler avec plusieurs personnes et faire différentes choses. Tous mes jobs sont liés, la semaine je travaille chez Savoir Faire, c’est une boîte de management et de publishing, une agence culturelle, j’en suis le creative director.

Qu’est-ce que ça signifie creative director ?
J’ai des idées, je dois les rendre réalisables.
À côté de ça, il y a Bromance, définir mon travail au sein du label est plus compliqué mais l’idée c’est que j’en sois aussi creative director.
Nous faisons le maximum avec Louis pour que ça reste notre espace à nous.
Au sein de Bromance je suis peut-être plus large dans mes idées.
Mon rôle est de faire le liant entre les artistes, les personnes qui s’occupent de la communication et de suivre les projets de A à Z, du studio jusqu’à leur sortie.

Quelle est l’histoire de ta compilation, Homieland Vol.1
Ce n’est pas ma compilation, c’est la notre. On s’en est vraiment occupés tous les deux avec Louis. On avait plein de morceaux d’artistes, on les appréciait mais quand tu as un petit label, tu ne peux pas faire cent sorties par an. Nous avions plein d’amis qui nous envoyaient des morceaux, il y avait des choses qu’on avait vraiment envie de sortir, on a donc eu l’idée de la compilation.

Pourquoi ce nom Homieland ?
C’est une contraction de « homies » et Homeland.
Je me suis occupé de récupérer tous les morceaux, puis j’ai eu l’idée de ce nom. Il s’agit de notre monde à nous, sans vraiment de limites pour nos artistes. Quand on demande un morceau aux gens on ne leur donne pas de règles, on leur laisse le libre-arbitre.
C’est le premier CD que nous sortons. Jusqu’à présent on était sur le digital.
C’est très important pour nous cette compilation. Ça fait trois ans qu’on a le label mais on avait toujours pas passé le cap de la compilation et c’est vraiment ce que je préfère, ce côté collaboratif. Ce disque c’est un peu un grand écart au niveau des artistes mais ça reste cohérent.

Pourquoi cette photo de toi, les dents cassées et le visage en sang sur la pochette du disque ? C’est un montage ?
Non c’est une histoire stupide, j’ai fait une cascade idiote à la Pierre Richard, c’est ma spécialité et je me suis pété les dents, ma première réaction a été d’en rire et un de mes meilleurs amis, Romain Bernardie James a pris la photo. Elle ne devait pas du tout être sur la pochette de la compilation mais tous nos amis la trouvait vraiment drôle. On s’est dit qu’il fallait qu’elle soit sur l’album, pas pour créer une image choc, mais plus dans l’idée de « Si tu tombes, et que tu te pètes les dents, relève-toi, mais surtout continue de sourire ! ».

Selon toi c’est quoi la musique du futur ?
Je n’aime pas trop cette idée de musique du futur, je pourrais prendre deux cailloux, taper dessus pendant quinze heures et dire c’est ça la musique du futur.
Je crois que c’est en essayant de faire la meilleure musique aujourd’hui que tu pourras voir la musique du futur. C’est ce qu’on s’efforce de faire, le vrai futur c’est maintenant en fait.

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