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Société

Amnesty International dénonce et décrypte de A à Z la condition des LGBTI dans le monde

Hier, à Paris, se déroulait la Marche des Fiertés (Gay Pride) : un événement festif et engagé qui rassemble, depuis plus de 40 ans, celles et ceux qui se battent contre les violences et pour l’égalité des droits des personnes LGBTI.

Pour l’occasion, l’ONG Amnesty International a publié un nouvel épisode, illustré par Jérémie Fischer, de Voir Pour Comprendre, une série d’animation à laquelle des personnalités prêtent leur voix depuis 2016. De la Déclaration universelle des droits de l’homme avec Guillaume Meurice, au Commerce d’armes en compagnie de Léo Grasset (Dirty Biology), les épisodes se succèdent pour nous éclairer sur plusieurs thématiques.

On retrouve, dans cette dernière vidéo, l’ex-infirmier, journaliste et Youtubeur Julien Ménielle, créateur et animateur de la chaîne « Dans ton corps« . Il nous parle aujourd’hui des discriminations dont sont victimes les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués à travers le monde.

On y apprend notamment qu’en 2018, l’homosexualité reste illégale dans plus de 70 pays, dont huit d’entre eux où celle-ci est répressible de peine de mort.

On retrouve à plusieurs reprises dans cette vidéo le cas de la Tchétchénie, qui, au delà de la persécution de ses citoyens LGBTI, mènerait des purges à leur encontre… Une allégation que le président Ramzan Kadyrov avait nié en juillet 2017, en prétendant : «il n’y a pas de gays en Tchétchénie».

Les discriminations inscrites dans les lois nationales de certains pays sont nombreuses bien qu’elles soient en contradiction totale avec certains accords internationaux. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, par exemple, stipule que :

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Comment peut-on alors expliquer que l’orientation sexuelle de quelqu’un puisse mettre en péril sa vie ?

Des années plus tard, sont adoptés Les Principes de Yogyakarta, censés rappeler que les personnes LGBTI jouissent des même droits que tous. Ils visent surtout à interdire toute forme de discrimination. Une avancée internationale, qui, selon l’ONG, n’est pas appliquée par tous les pays :

« Les gouvernements doivent donc prendre leurs responsabilités […] en prenant, par exemple, des mesures fortes qui garantissent les libertés des personnes LGBTI et sanctionne les discriminations » revendique Julien Ménielle pour Amnesty International.

Mais tout cela serait vain si un changement n’opère pas dans les mentalités de chacun, rappelle l’ONG, qui invite chacun à agir à son niveau. Comment ? C’est très simple :

En refusant les discours de haine omniprésents sur les réseaux sociaux, en participant aux Marches des Fiertés ou en échangeant à propos des discriminations avec son entourage, on contribue à la lutte contre les injustices et pour les droits humains.

Retrouvez le passage d’Océan sur Clique Dimanche dans lequel l’humoriste revient sur son changement de genre. Un témoignage simple et inspirant :

Image à la une : LP/Nicolas Serve

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