À LIRE : l’incroyable « lettre à lui-même » de Bruce Lee, rédigée avant qu’il devienne célèbre

À l'époque, il vit aux États-Unis et n'a encore rien fait de très remarquable : petit acteur de séries B, père de famille, il gère depuis deux ans un institut de jeet-kune-do (« la voie du poing qui intercepte »), son propre art martial. Cette structure lui a permis de sympathiser avec les plus grandes stars d'Hollywood, dont Steve McQueen, et surtout de s'imaginer devenir enfin l'un des leurs... Mais il a vite déchanté. Et alors qu'il tourne dans des dizaines de films depuis son enfance mais que le succès tarde, l'acteur commence à s'impatienter. Le petit Bruce Lee en 1950. Un jour, il décide de couche sur papier ses grands objectifs de vie (célébrité mondiale, fortune, paix intérieure, sentiment de liberté) et de tout mettre en œuvre pour les atteindre :

"SECRET Mon plus grand et unique objectif. Moi, Bruce Lee, serai la première superstar Orientale la mieux payée des États-Unis. En retour, je serai l'auteur des performances les plus incroyables, et donnerai le meilleur de mon jeu d'acteur. À partir de 1970, j'atteindrai la célébrité mondiale et à partir de là, jusqu'à la fin de l'année 1980, j'aurai en ma possession 10 millions de dollars. Je vivrai comme il me plaira et détiendrai également l'harmonie intérieure et le bonheur. Bruce Lee Janvier 1969."

Trois ans et demi plus tard, le 20 juillet 1973, Bruce Lee meurt à 32 ans d'un œdème cérébral. Entretemps, il a réalisé tout ce qui se trouve dans cette lettre. Aujourd'hui encore, il est considéré comme un acteur mythique et, au-delà, comme un maître à penser. À méditer en ce début de semaine ! Une lettre retrouvée dans les archives de Letters of Note, un site créé par l'écrivain anglais Shaun Usher qui recense des lettres historiques, qu'elles nous viennent d'anonymes ou de figures publiques (de Martin Scorses à la reine d'Angleterre).