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Cinéma
Par Charlotte Vautier

Louis Garrel en cinq films

Louis Garrel sera à l'affiche, le 19 octobre, de "Mal de Pierres", le prochain film de la réalisatrice Nicole Garcia. En attendant ce long métrage, où il partage l'affiche avec Marion Cotillard, passage en revue des films qui ont fait sa carrière.

Les Ministères de l’art (1988) de Philippe Garrel

Ce sont les tout premiers pas de Louis Garrel au cinéma, (à 16:38mn) encore candide devant une caméra. Il a six ans et son père n’est autre que Philippe Garrel, cinéaste français indépendant, lui-même fils du comédien Maurice Garrel. Ce dernier a été résident de la Comédie-Française de 1983 à 1985, ce qui lui permet de jouer auprès des réalisateurs en vogue de l’époque comme François Truffaut, Jaques Rivette, Claude Lelouche ou Chabrol. S’ajoute à cette dynastie Esther Garrel, soeur de Louis et dernière de la lignée à être courtisée par le cinéma. Elle a notamment joué dans L’Apollonide de Bertrand Bonello (2011).

Les amants réguliers (2005) de Philippe Garrel

Philippe Garrel fait ressentir l’atmosphère soixante-huitarde à ceux qui n’en possèdent pas les codes. Rendez-vous en 1969, où des jeunes expérimentent les effets de l’opium après la révolte de mai 68. À cette époque, où un air de liberté souffle sur la jeunesse, un amour va naître entre François (Louis Garrel) et Lilie (Clotilde Hesme). Louis sait tellement jouer l’amour qu’il recevra, pour ce film, le César du meilleur espoir masculin en 2006.

Choisir d’aimer (2008) de Rachid Hami

Rachid Hami avait été découvert dans L’esquive. Cinq ans plus tard il passe derrière la caméra pour réaliser son premier moyen-métrage. Il choisit Leïla Bekhti (Sarah) et Louis Garrel (Pascal), amoureux et malheureux de ne pas pouvoir vivre leur relation à découvert dans les rues de La Rochelle. En parallèle, un autre couple formé par Yacine et Manale vit lui aussi un amour impossible à Alger, car Yacine et Sarah, l’un en France et l’autre Algérie, sont déjà promis l’un à l’autre. Une réinterprétation moderne d’une thématique éternelle des relations amoureuses : la passion contre la tradition. À voir dans son intégralité ci-dessous.

La Belle Personne (2008) de Christophe Honoré.

Comme Penélope Cruz pour Pedro Almódovar, Johnny Depp chez Tim Burton, ou Anna Karina pour Godard, Louis Garrel est la muse de Christophe Honoré, rélisateur-référence en termes de sujets dramatique sur fond de secrets familiaux. Il fait d’abord jouer son égérie dans Ma mère (2004) et Dans Paris (2006) avec Romain Duris. Suivront Les chansons d’amour (2007), puis Non ma fille tu n’iras pas danser (2009) et Les Biens-aimés (2011). La Belle Personne, leur collaboration la plus célèbre, est librement adapté de La Princesse de Clèves. En séduisant professeur d’italien, Louis Garrel s’entiche d’une de ses élèves, Junie (jouée par Léa Seydoux). Ici, un extrait, où les deux amants s’adonnent à la négociation d’une hypothétique relation amoureuse.

Les Deux Amis (2015) de Louis Garrel

L’acteur prend le chemin de son père en se réinventant réalisateur, et fidèle à son image sentimentale, ce sera une comédie romantique qu’il fera. Pour son premier long métrage, Louis Garrel s’entoure de l’actrice Golshifteh Farahani et du comédien Vincent Macaigne et livre un premier film réussi, sincère et touchant. Rythmé par les révélations, les aveux et les courses-poursuites, Les Deux Amis explore, sans jamais un jugement, un triangle amoureux que l’amitié surplombe et dont aucun des protagonistes ne sortira indemne.

Photographie à la Une © Peter Lindbergh pour le magazine NUMÉRO.

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