Oops! Aucun résultat
Musique

La grosse version du Gros Journal : Dj Snake

Juste après la diffusion du Gros Journal, retrouvez en exclusivité la suite de l’interview sur Clique. Mouloud Achour, son invité et un gros +. Aujourd’hui, Dj Snake raconte son ascension et sa vision de la musique dans cette version longue du Gros Journal.


Interview de DJ SNAKE, version longue – Le Gros… par legrosjournal

Mouloud : Bonsoir et bienvenue dans le Gros Journal ! Ce soir je suis avec un Français plus connu que François Hollande aux Etats-Unis. Il est DJ et producteur. DJ Snake, comment ça va ?
DJ Snake : au top et toi ?

Bien. Je te parle de François Hollande, parce que dans une interview aux États-Unis, tu as dit qu’en France, tu étais plus connu que François Hollande.
Je faisais le con, je n’étais pas bien réveillé.

Tu es ici parce que tu as sorti un album cet été, « Encore », qui est déjà platine.
À ce qu’il paraît ! Je suis super content, super fier. J’étais un peu nerveux avant de le balancer, c’est mon premier album. Et au vu des retours des gens, je suis rassuré et j’ai l’impression d’avoir accompli ma mission.

David Guetta a, selon toi, pompé un de tes morceaux.
Oui, c’est de l’opportunisme. Il y a toujours des sons du moment. J’étais un peu déçu mais rien de bien méchant.

Pour prendre sa défense, Guetta, quand il a inventé son style, tout le monde le copiait.
C’est clair. Mais je ne sais pas comment tu peux passer de leader à suiveur. Ça me ferait mal ! Moi, j’arrêterais. Mais respect à Guetta, il a ouvert beaucoup de portes pour nous, les DJ. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, on respecte le parcours. Il a fait beaucoup de choses positives.

Je te le disais en vanne parce que les DJ, ça ne peut pas se clasher…
Ah, ça peut !

C’est quoi un clash de DJ ?
Comme un clash de présentateurs ou un clash de politiciens. C’est de l’ego et de la fierté. Mais rien de bien méchant.

Comment est-ce que tu fais pour avoir des gens qu’on n’imaginerait jamais sur le même album ? Ça va de Justin Bieber à un rappeur new-yorkais complètement inconnu que tu as découvert sur Internet.
J’essaie plein de choses avec des gens très connus et avec des gens moins connus. Il y a aussi plein de gros morceaux qui sont passés à la trappe.

Est-ce qu’il y a de grosses resta qui ne sont pas sur l’album ?
Oui, mais je ne peux pas te dire !

J’ai un nom… On m’a parlé d’une légende du R&B avec qui tu as fait un morceau, qui n’est pas sur l’album.
Ça, je vais le sortir bientôt.

On peut dire qui est-ce ou pas ?
Ouais !

R.Kelly. Le mec, il a bossé avec la légende !
J’adore R. Kelly, je suis un gros fan depuis que je suis tout petit. Avoir bossé avec lui, c’est un honneur de ouf.

Moi je veux savoir comment ça se passe, une rencontre avec R. Kelly.
Je vais peut-être casser le truc mais on a travaillé à distance. Il t’envoie une version et c’est la bonne. Tu ouvres la pièce jointe et tu tombes par terre. Dès les premières notes, c’est magique.

Nous, on pourrait penser que les albums sont faits avec des artistes qui sont en studio, mais toi tu travailles beaucoup par mail. Tu pourrais mentir en disant que c’était une super rencontre. Toi, tu avoues que ce sont des mails qui s’envoient.
Ouais mais t’es Mouloud quoi ! Je ne vais pas te mentir, pas à toi.

Par rapport à Justin Bieber, plein de gens ont l’image de l’éternel ado ou de la pop star. Est-ce que tu peux expliquer à quel point ce sont des gens qui travaillent, notamment quand ils doivent finir un morceau ?
C’est impressionnant de voir le niveau, la précision, la rapidité. Ils savent vraiment où ils vont. Vraiment, j’ai beaucoup appris.

Sur ton album, il y a aussi Travis Scott. Il inaugure cette mode de sortir un album sans prévenir et boom ça marche !
Je pense qu’aujourd’hui, il y a une révolution avec tous les réseaux sociaux, le streaming. Les gens vont directement écouter leur musique sur Apple Music, sur Spotify, sur toutes les plates-formes… Il n’y a plus vraiment de middle-man, comme ils appellent ça aux Etats-Unis. C’est-à-dire que l’artiste parle directement à ses fans et les fans vont directement à l’artiste.

Beyoncé est venue te voir en backstage, en plein festival. Ça te fait quoi, en tant que William du 9.5, de voir Beyoncé en coulisses ?
Je n’étais pas bien ! J’avais la pression du premier week-end de Coachella et là, Beyoncé tape à la porte de ma loge. J’étais content, mais en même temps c’est une grosse pression. Là, tu te rends compte de l’ampleur du bordel.

Snake, merci d’avoir été avec nous, là tu vas prendre un avion, je ne sais pas où est-ce que tu vas aller…
Au Japon !

Quand est-ce que tu m’emmènes ?
Quand tu veux !

J’ai encore un truc à te demander. Quand reviens-tu en France pour faire une date pour les Français ?
Le 25 novembre au Zénith, à Paris.

On te retrouve au Zénith ! Merci d’avoir regardé le Gros Journal.

Précédent

Clique x DJ Snake

LE SON DU JOUR : Gucci Mane ft. Young Dolph, "Bling Blaww Burr"

Suivant