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©flickr/scannerFMMusique

Kendrick Lamar raconte les dessous de l’album « To Pimp a Butterfly »

Kendrick Lamar est nommé 11 fois pour les Grammy Awards qui se tiendront le 15 février prochain. À cette occasion, il s’est réuni avec les personnes qui ont joué un rôle essentiel dans la construction de son album pour raconter les dessous de 'To Pimp a Butterfly', dans la course pour le titre de 'Meilleur album de l’année'. L'interview a été publiée sur le site des Grammy Awards.

Naissance de l’album

C’est le voyage de Kendrick Lamar en Afrique qui a été l’élément déclencheur de cet album raconte Sounwave, co-producteur du projet. Kendrick Lamar explique : le but a été « de rassembler le concept de la beauté d’un lieu et de le raconter à une personne alors qu’il se trouve toujours dans le ghetto de Compton » – d’où le rappeur est originaire.

L’ingénieur du son MixedByAli ajoute : « Il a incorporé tout ce qu’il se passait [en Afrique] et dans sa vie, pour compléter un puzzle d’un million de pièces ».

Ce projet, Kendrick Lamar l’avait en tête depuis très longtemps. Il explique l’impact qu’un concert de Tupac a eu alors qu’il n’avait encore que 9 ans : « Je crois que ça a été la naissance de ce que je fais aujourd’hui. Au moment de sa mort, je savais que les choses qu’il disait finiraient par être dites par quelqu’un d’autre. Mais j’étais trop jeune pour savoir que celui qui le ferait serait moi ».

« Je voulais faire un album comme celui-ci depuis mes débuts. Mais je n’étais pas assez confiant. »

©ToPimpAButterfly

Inspirations des titres

« Tous les titres ont été fait en mangeant Yoshinoya (une chaîne de fast-food japonaise) et en regardant des dessins animés » confie Thundercat, co-producteur de l’album.

Comme pour King Kunta, titre écrit devant « Ken le survivant« , manga animé. Ce rythme, créé par Thundercat, était à la base très jazzy. Kendrick a donc demandé à ce qu’il devienne plus « sale » en se référant à « Get Nekkid » de Mausberg et DJ Quik.

 

Pour ce qui est de Wesley’s Theory, Kendrick Lamar a eu pour source principale George Clinton – grand artiste funk américain. « Il est devenu le carburant de la création » avoue Thundercat.

Kendrick Lamar ajoute « George Clinton […] a amené mon travail à un autre niveau et m’a poussé à faire plus d’enregistrements comme ça pour l’album. »

Pour finir, la chanson Alright fut la plus grande surprise de l’équipe.

« [Alright] nous a permis de faire passer notre message. Nous avons dû utiliser l’art pour aider à guérir et aider l’amour » raconte Sounwave.

Quant au titre de l’album, « To Pimp a Butterfly », Mouloud Achour avait déjà demandé au rappeur dans une interview pour Clique, de lui expliquer ce choix. Kendrick Lamar avait alors répondu :

« Parce que ça ne s’oublie pas »

Lire l’interview dans son intégralité ici.

Revoir notre interview de Kendrick Lamar


Kendrick Lamar : How To Clique a Butterfly par cliquetv

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