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Musique

LE SON DU JOUR : Jay-Z, « December 4th »

Comme chaque année depuis 2003, c’est le moment d’écouter « December 4th », le morceau autobiographique dans lequel Jay-Z retrace ses premières années de vie.

« December 4th » de Jay-Z au Madison Square Garden (NYC) pour son concert/docu Fade to Black.

Extrait du Black Album (2003) et produit par Just Blaze, « December 4th » occupe une place toute particulière dans la discographie du rappeur. Jay-Z y raconte sa naissance un 4 décembre, son enfance et ses premières années dans le game (qu’il s’agisse de celui de la rue ou du rap). Particularité ? Le titre est entrecoupé d’extraits d’une interview audio de Gloria Carter, la mère de Jay-Z.

Elle y raconte trois anecdotes qui, selon elle, résument à quel point son enfant est spécial depuis sa naissance : elle n’a ressenti aucune douleur à l’accouchement, à quatre ans il a appris tout seul à faire du vélo sans les petites roues. Et, plus tard, parce qu’il passait son temps à rapper en tapant le rythme sur la table de la cuisine, elle lui a offert un ghetto blaster… qui l’a incité à rapper plus sérieusement.

« C’était ma façon de le garder près de moi et loin des problèmes », confie Gloria Carter.

Autre fait marquant concernant ce titre : Jay-Z l’avait imaginé comme le chapitre final qui clôturerait son concert (et sa carrière) lors de sa performance monumentale au Madison Square Garden en 2003, censée être la dernière de sa vie. Entre le jubilé et le chant du cygne, « December 4th » était conçu pour boucler le storytelling du jeune Afro-Américain parti de rien qui, après avoir connu l’illégalité, devient un artiste et businessman accompli avant de se retirer sur la scène la plus prestigieuse de New York, la ville même dont les rues avaient été les témoins de son ascension.

If you can’t respect that, your whole perspective is wack
Maybe you’ll love me when I fade to black…

Si tu n’arrives pas à respecter ça, tout ton point de vue est pourri/
Peut-être que tu m’aimeras quand je me fondrai dans le noir…

Pour illustrer ce morceau, nous vous proposons un extrait du documentaire Fade To Black qui suivait la préparation de l’album et du concert. Deux raisons à ce choix : d’abord, l’entremêlement des séquences de making of et de live font vibrer comme jamais. Mais aussi parce que, depuis mai 2015, Jay-Z a fait retirer de VEVO et d’autres plateformes la quasi intégralité de ses clips – dont celui de « December 4th » – afin de les proposer en exclusivité sur Tidal, dont il est l’un des copropriétaires… Un autre chapitre de sa vie qu’on aimerait beaucoup l’entendre raconter dans un hypothétique « December 4th part. II ».

Image à la une : Jay-Z dans le clip de « 99 Problems ».

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