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Musique

DÉCOUVERTE : Le duo français Pépite, « aventurier du sentiment »

Il y avait le vertige de l’amour de Bashung, les frissons sur la planche de La Femme, et bien d’autres encore… Désormais, il faudra aussi compter sur Pépite pour nous conter les sensations à la française. Avec son nouveau morceau – intitulé « Sensations », justement -, le duo les explore sous un prisme plus sombre, celui de l’amour à sens unique. Édouard et Thomas, signés sur le label Microqlima (Isaac Delusion, l’Impératrice…), ont répondu à quelques-unes de nos questions. Découvrez leur clip et leur interview ci-dessous :

Comment définiriez-vous votre groupe Pépite?
Thomas : On aime bien le dire, on est des aventuriers du sentiment.
Edouard : Même DES sentiments je dirais.

Qui est-ce qui écrit les textes ?
Thomas : C’est moi, Thomas. Je suis aussi le chanteur.

 

Comment s’est formé le groupe ?
Thomas : On s’est rencontrés sur une plage en Bretagne.

Le côté mer/plage est un thème récurrent dans votre univers…
Thomas : Oui en effet, mais on n’en parle pas trop dans « Sensations » en revanche.

Les Bateaux, le premier EP du groupe (2016)

Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur votre discographie ?
Thomas : On sort un second EP en septembre dont « Sensation » est le premier extrait.
Edouard : L’EP s’appellera Renaissance et sera plus tropical.

Justement, en parlant de « Sensations », qu’est-ce que vous avez voulu exprimer avec ce nouveau titre ?
Thomas : Comment dire.. c’est l’histoire d’un type qui boit beaucoup pour oublier qu’on ne lui a pas répondu… c’est une rupture, une recherche de contact physique et épistolaire avec une femme mystère.

Comment choisissez-vous les thèmes qui reviennent dans vos chansons ?Thomas : Ce sont les thèmes qui me viennent en tête quand j’écris des chansons, la majorité du temps ça tourne autour de l’amour.

Donc on pourrait dire que l’amour, les sentiments sont des thèmes qui vous sont chers, que vous avez envie de partager ?
Thomas : L’amour et les naufrages oui.

Et qu’est ce que vous écoutez en ce moment ?
Edouard : Un guitariste portugais qu’on écoute pas mal en ce moment, c’est Carlos Paredes.

« Guitarra com génio » de Carlos Paredes.

Thomas : Il y a un groupe qu’on aime bien aussi qui s’appelle Lomboy.

« Loverboy », le dernier clip de Lomboy (Cracki Records).

En termes de références plus anciennes, qu’est-ce qui vous inspire ?Thomas : Toute la chanson française, les classiques : Michel Berger, France Gall, Polnareff et puis après, a-peu-près à la même époque, tout ce qui est Rock des années 60-70.. On aime beaucoup.
Edouard : Ça fait 30 minutes qu’on parle des Beatles là.

Quelles sont les futures endroits où vous allez vous produire ?
Thomas : On peut nous voir jouer samedi à We Love Green.
Edouard : Et après on joue au Biches festival le 1er juillet avec Fishbach qui joue le jour d’avant je crois. Une artiste qu’on aime aussi beaucoup, par exemple.

Je pense qu’on a déjà dû vous poser la question, mais c’est vrai qu’il y a une petite similarité dans la voix avec celle de Jean-Louis Aubert. C’est une remarque que vous entendez souvent ?
Thomas : On l’entendait un peu au début, deux trois personnes nous l’avaient dit mais c’est vrai que depuis qu’on a sorti « Sensations », je ne sais pas pourquoi, mais ça revient plus souvent. En tout cas c’est pas fait exprès.
Edouard : Surtout qu’on n’écoute pas vraiment Jean-Louis Aubert… du coup on s’est mis à écouter un peu cette semaine pour comprendre.
Thomas : Je peux a-peu-près comprendre qu’on trouve de mini-similitudes.

Propos recueillis par Max Danet.

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