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Sciences
Par Laura Aronica

Comment traquer la pollution sonore avec Google Maps et un smartphone

Il est une sorte de pollution dont on ne parle jamais, ou si peu : la pollution sonore.
Ces petites nuisances qu’on ne remarque qu’une fois disparues, lorsque le silence revient. Désormais, des applications mobiles, recensées par le blog GoogleMapsMania (signalé par ce tweet) collectent les données à grande échelle pour mieux comprendre et documenter les sons parasites. Grâce au micro de nos smartphones, elles capturent le bruit qui nous entoure. Une fois traitées, les données sont cartographiées, et deviennent des pastilles de couleur sur un Google Maps. L’une de ces applications, NoiseWatch, a été développée par une agence de l’Union Européenne, et croise ses résultats avec des sources officielles directement fournies par plusieurs villes d’Europe. Un inventaire sonore qui existe aussi en version poétique : il y a quelque temps déjà, Slate racontait l’histoire d’une poignée de scientifiques bien décidés à enregistrer tous les bruits de la Terre, du Costa Rica à Borneo, en passant par « Tippecanoe, le désert de Sonora, Alabama, les Chiricahuas ravagés par le feu, et les parcs du centre-ville de Chicago ».carte de Paris avec des points de couleurs pour illustrer la pollution sonore

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